Inondation : diagnostic structure pour votre bâtiment
Diagnostic, sondages, vérification de la solidité ?
SODIAGS, bureau d’études spécialisé dans le sondage et le diagnostic structurel
Comprendre la vulnérabilité des bâtiments face aux inondations
En France, le risque d’inondation est le premier risque naturel qui touche et menace :
Pourtant, la grande majorité des constructions ne sont pas adaptées pour faire face à une crue. Chaque année, des dégâts considérables sont enregistrés, affectant non seulement les infrastructures, mais aussi la vie des occupants. Face à ce constat, il devient essentiel de comprendre ce qu’est la vulnérabilité d’un bâtiment face aux inondations, et surtout, de savoir comment la réduire pour mieux protéger les biens et les personnes.
Qu’est-ce que la vulnérabilité d’un bâtiment face aux inondations ?
La vulnérabilité d’un bâtiment face au risque d’inondation correspond à la susceptibilité de ce dernier à subir des dommages lorsque les eaux montent. Cette vulnérabilité se manifeste par les conséquences directes que l’inondation pourrait avoir sur le bâtiment et son contenu, mais également sur les personnes qui l’occupent.
Elle se mesure principalement à l’aune de trois critères essentiels :
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L’atteinte à la sécurité des personnes : Lorsque les eaux envahissent un bâtiment, la première question à se poser est celle de la sécurité des occupants. Une inondation peut causer des effondrements, des courts-circuits, ou encore des difficultés d’évacuation qui peuvent mettre en péril la vie des personnes présentes. La vulnérabilité d’un bâtiment est donc directement liée à sa capacité à protéger ses occupants en cas d’inondation.
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La perturbation ou l’arrêt de l’utilisation du bâtiment : Au-delà des dangers immédiats pour les occupants, il est également crucial de considérer les perturbations que l’inondation pourrait causer dans l’utilisation du bâtiment. Combien de temps sera-t-il inutilisable ? Quelles seront les implications pour les activités qui s’y déroulent ? Le retour à un fonctionnement normal peut parfois prendre des semaines, voire des mois, en fonction de l’étendue des dégâts.
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Les effets domino : Enfin, il ne faut pas négliger les conséquences indirectes de l’inondation. Un bâtiment inondé peut générer des effets domino, tels que la pollution des terrains voisins, la contamination des eaux, ou encore des perturbations dans le réseau électrique local. Ces répercussions peuvent s’étendre bien au-delà des limites physiques du bâtiment et affecter l’environnement immédiat.
L’assurance et le risque d’inondation : un point clé du diagnostic
La législation française, à travers la loi du 13 juillet 1982, impose que toute assurance “dommages aux biens” couvre les conséquences des catastrophes naturelles, dont les inondations. Cependant, pour que cette couverture soit effective, l’inondation doit être officiellement reconnue par un arrêté interministériel. Lorsqu’il s’agit de diagnostiquer la vulnérabilité d’un bâtiment, l’un des aspects à vérifier est donc la couverture assurantielle. En effet, un bâtiment non assuré ou mal assuré pourrait représenter un risque financier considérable pour ses propriétaires en cas de sinistre.
Origine et caractéristiques des dommages liés à l’inondation
Les dommages subis par un bâtiment lors d’une inondation dépendent largement des caractéristiques spécifiques de l’événement. Il est important de comprendre les différentes sources d’inondation, car chacune d’entre elles entraîne des types de dommages distincts.
Crues de plaine :
Ces inondations sont souvent lentes et progressives, causées par le débordement d’un cours d’eau. Cependant, elles peuvent aussi être brutales si elles résultent de la rupture d’une digue ou d’un autre ouvrage de protection. Dans ces cas, les eaux peuvent envahir rapidement de vastes zones, surprenant les habitants et causant des dégâts massifs.
Phénomènes torrentiels :
Lorsque des eaux dévalent des terrains en pente, elles peuvent générer des inondations torrentielles, rapides et destructrices. Ces phénomènes sont particulièrement dangereux car ils peuvent arracher tout sur leur passage, y compris des fondations de bâtiments.
Ruissellement urbain :
L’imperméabilisation des sols en milieu urbain empêche l’eau de s’infiltrer, ce qui peut entraîner des inondations localisées lors de fortes pluies, surtout si les réseaux d’assainissement sont saturés. Ce type d’inondation peut affecter les sous-sols, garages et rez-de-chaussée.
Élévation des nappes phréatiques :
Les nappes d’eau souterraines peuvent également causer des inondations lorsqu’elles remontent à la surface, notamment après de longues périodes de pluie. Ces inondations sont souvent plus lentes à se dissiper et peuvent causer des dégâts structurels importants en affaiblissant les fondations des bâtiments.
Submersion marine :
En zones côtières, l’élévation du niveau de la mer, combinée à des tempêtes, peut provoquer des inondations. La force des vagues et l’intrusion de l’eau salée représentent un danger particulier pour les structures non conçues pour résister à ces conditions.
Origine et caractéristiques des dommages liés à l’inondation
Une fois l’origine de l’inondation identifiée, plusieurs paramètres influencent l’étendue des dommages que le bâtiment pourrait subir.
La hauteur d’eau :
La durée d’immersion :
Plus un bâtiment reste longtemps immergé, plus les dommages sont graves. L’eau s’infiltre lentement dans les matériaux de construction, provoquant des phénomènes de capillarité qui peuvent dégrader irrémédiablement les murs et les sols. Par exemple, une immersion prolongée dans l’eau peut rendre inutilisables des matériaux comme le plâtre ou le bois, qui gonflent ou se décomposent.
La vitesse du courant d’immersion :
La rapidité avec laquelle l’eau envahit un bâtiment influence également les dégâts. Un courant rapide peut déstabiliser les structures, emporter les meubles, et causer des dommages plus importants qu’une montée lente des eaux.
La turbidité de l’eau :
Une eau trouble, chargée de boue, de débris ou de produits chimiques, est plus destructrice. Elle peut obstruer les canalisations, souiller les matériaux poreux, et nécessiter des nettoyages coûteux après l’inondation.
La méthodologie de diagnostic : Un outil essentiel pour anticiper les risques
Un diagnostic de vulnérabilité efficace doit suivre une méthodologie rigoureuse, adaptée aux spécificités de chaque bâtiment. Voici les principales étapes de ce processus :
- Évaluation des éléments du gros œuvre et des corps d’état secondaires :
Chaque composant du bâtiment, des fondations à la toiture, doit être examiné pour déterminer son niveau de résistance face aux inondations. Les matériaux utilisés, leur état de conservation, et leur exposition au risque sont des éléments cruciaux à analyser. - Analyse des impacts potentiels :
Cette étape vise à évaluer les conséquences d’une inondation sur la sécurité des personnes, le fonctionnement du bâtiment, et son environnement. Il s’agit de prévoir les scénarios possibles pour mieux comprendre les risques. - Proposition de mesures de réduction de la vulnérabilité :
À l’issue du diagnostic, des recommandations doivent être formulées pour renforcer la résistance du bâtiment. Cela peut inclure des modifications structurelles, l’installation de systèmes de protection (digues, barrières anti-inondation), ou des mesures de prévention telles que l’amélioration de l’étanchéité des murs et des fenêtres.
Déjà confronté à des inondations ? Protégez votre bâtiment contre de nouveaux dégâts. Planifiez dès aujourd’hui un diagnostic structure et renforcez votre infrastructure pour éviter les récidives.
Face à l’augmentation des risques d’inondation liée aux changements climatiques, il est plus que jamais essentiel de diagnostiquer la vulnérabilité des bâtiments. Un diagnostic précis permet non seulement de protéger les biens et les personnes, mais aussi de réduire les coûts associés aux réparations post-inondation. Chez SODIAGS, nous mettons notre expertise au service de la sécurité et de la durabilité des bâtiments, en proposant des solutions sur mesure pour chaque situation.
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